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Comme le précise le règlement de course, aujourd’hui à 12:30, heure de Guyane, tout juste quatorze jours après l’arrivée d’Antonio de la Rosa, la ligne d’arrivée officielle fermait ses portes. Les trois skippers qui se trouvent encore sur le plan d’eau n’ont désormais plus la possibilité de finir classés. Mais pour Matthieu Martin, Gérard Marie et Patrice Maciel, la traversée se poursuit. L’aventure continue. Matthieu Martin devrait arriver au large de Kourou dans la nuit. Patrice Maciel et Gérard Marie, dans un peu moins d’une semaine.

Lilo en bonne compagnie
Depuis ce matin, Matthieu Martin ne chemine plus seul sur l’océan. La famille du skipper l’a rejoint sur un voilier de l’école maritime de Guyane et fait route à ses côtés vers les îles du Salut. Mais le Basque n’oublie pas pour autant de rester concentré jusqu’à l’arrivée. « Même si la ligne est fermée, je n’ai pas l’intention de la rater, annonce le skipper de Lilo. Il me reste encore plusieurs dizaines de miles à parcourir. Ce n’est pas le moment de faiblir ou de se disperser. »

Derniers instants d’éternité
Patrice Maciel, à un peu moins de cinq jours des îles du Salut, vit avec nostalgie ses derniers instants sur Marine et Loisirs. Ce matin, le skipper a reçu la visite d’un petit oiseau blanc, qui s’est posé un moment sur son doigt, avant de repartir vers le large. « C’était comme un adieu de l’océan, sourit Patrice Maciel. L’oiseau a tourné un moment autour du bateau, sans réussir à se poser, puis il est venu presque au-dessus de moi. J’ai tendu mon doigt et l’oiseau s’est posé dessus. Je ne saurais même pas dire combien de temps ça a duré. Le temps s’était comme arrêté… »

Loin des bruits de la terre
Gérard Marie, le plus éloigné sur le plan d’eau, avec près d’un jour de retard sur Patrice Maciel, est passé sans trop d’encombre à travers les contre-courants qui avaient poussé Olivier Montiel et Patrice Charlet à abandonner la course une semaine plus tôt. Le skipper de Cocta se trouve sur le bon cap pour aborder sereinement le courant des Guyanes, sans le sillage de Laurent Etheimer, Jean-Pierre Lasalarié ou Salomé Castillo, ses lointains prédécesseurs.
En attendant l’arrivée, le rameur, profite d’être encore loin des bruits de la terre. « Je sais qu’à terre ça n’aura pas beaucoup changé quand je rentrerai, s’amuse Gérard Marie. On m’a proposé de me faire une synthèse de l’actualité avant que j’arrive. J’ai préféré décliner. Ici, on en n’a pas besoin. Chaque matin, le soleil se lève. Chaque soir, le soleil se couche. Tout va bien, merci ! »

A deux jours de la fermeture de la ligne, quatorze jours après l’arrivée du premier skipper, Antonio de la Rosa, cinq rameurs se trouvent encore en mer. Même si Matthieu Martin et Gérard Marie sont toujours en course, la distance jusqu’aux îles du Salut est encore trop grande pour espérer couper la ligne à temps. Matthieu Martin devrait arriver dans la nuit de dimanche à lundi. Gérard Marie dans un peu plus d’une semaine. Olivier Montiel se trouve actuellement à bord du Beru, le bateau assistance de la course, suite à un problème médical. Son bateau, Grain de poivre, est remorqué vers Cayenne, juste derrière la Rebelle, avec Patrice Charlet à son bord. Patrice Maciel, aidé de son cerf-volant, devrait rejoindre les îles du Salut dans un peu plus d’une semaine.
 
A une journée près
Matthieu Martin, actuellement dixième au classement, profite du courant des Guyanes pour avancer rapidement vers l’arrivée. Deux cent miles nautiques séparent encore le Basque de la ligne. Et les jours après l’arrivée du premier skipper continuent de filer, jusqu’au quatorzième, qui marquera dimanche midi la fermeture de la ligne. « Je devrais arriver dimanche après-midi, prévoit le skipper de Lilo, ou au plus tard lundi. Probablement trop tard pour couper la ligne. C’est un peu frustrant d’être resté soixante dix-huit jours sur l’océan, pour finalement rater la fermeture de la ligne d’une journée, voire moins…»

Prudence sur Cocta
Gérard Marie, dixième tant que la ligne reste ouverte, vient de passer la veine de courant défavorable qui avait emporté Patrice Charlet et Olivier Montiel vers l’est pendant plusieurs jours. Pour le doyen de la course, le plus dur est maintenant fait. « J’ai du mal à croire que l’arrivée se rapproche, tempère le skipper de Cocta. Les éléments ne m’ont tellement pas fait de cadeau depuis le départ… Tout peut encore arriver ! »

A la rame et à la voile
Patrice Maciel, hors course après avoir déployé son cerf-volant, continue sa route sur le courant des Guyanes, dans le sillage de Matthieu Martin. Le skipper prévoit de toucher les côtes avant la semaine prochaine. « Le cerf-volant me permet de me reposer par intermittence, explique le skipper de Marine et loisirs. Je le déploie quand je ne rame pas. Et je le range quand je rame. Du coup, ma vitesse reste à peu près constante. Mais ça reste long et fastidieux d’avancer. Au moins, depuis quelques jours, j’ai le courant avec moi. »

La belle vie sur le Beru
Olivier Montiel et Patrice Charlet devraient arriver avec le Beru au port de Degrad-des-cannes, à Cayenne, dans la journée de demain. Pour Olivier Montiel, la vie à bord a comme un avant-goût de la terre. « Le Beru reste un bateau, explique l’Ardéchois, mais ça bouge quand même nettement moins que sur Grain de poivre. Il fait plus sec, on mange mieux. Je me refais une petite santé avant d’arriver. »
Patrice Charlet a préféré rester à bord de la Rebelle, en remorque derrière le Béru. Mais pour le Bigouden également, l’aventure a pris une meilleure tournure depuis l’arrivée du voilier. « Je me gave de Nutella, de saucisson, je me fais des pâtes. Et surtout, j’ai arrêté de ramer. C’est la belle vie. Mais ça ne vaut pas la bière bien fraîche que j’aurais à l’arrivée… »

Hier soir, Olivier Bernard, alors septième, a été rabattu vers la côte par un orage, à seulement 8 miles de la ligne, soit moins de quinze kilomètres de l’arrivée. Après analyse de la situation par la direction de course, le skipper de Ninay 973 a préféré demander un remorquage, par crainte de finir encastré sur les rochers de Kourou. La septième place reste vacante pour Philippe Malapert, engagé dans son dernier sprint, en lutte contre le courant pour rester sur la bonne latitude. Pour Rémy Landier, classé huitième si Philippe Malapert parvenait à couper la ligne, l’atterrissage s’annonce aussi compliqué que pour ses prédécesseurs. Sans vent suffisant pour traverser le courant des Guyanes, le skipper de la Vie devant soi a été emporté au nord, en mauvaise posture pour aborder l’arrivée. Didier Torre continue de glisser au sud, dans le sens du courant, et devrait couper la ligne dans deux ou trois jours.

Les jouets des éléments
Gérard Marie, dixième, poursuit sa route tout au nord de la flotte, avec l’inquiétude de se retrouver dans la même situation qu’Olivier Montiel et Patrice Charlet, contraints à rebrousser chemin par un puissant contre-courant. Le skipper de Cocta attendra le dernier moment pour descendre vers la veine de courant. « Si les vents se maintiennent, je passe, espère Gérard Marie. Maintenant je n’ai plus qu’à espérer. Nous sommes de toute façon les jouets des éléments sur nos petites coques de noix. A part demander à ceux qui nous suivent de souffler très fort sur l’écran de leurs ordinateurs, on ne peut pas faire grand-chose. Pour l’instant, le vent souffle bien. Alors tout va bien à bord de Cocta. C’est aussi simple que ça. Pourvu que ça dure. »

Records de vitesse en perspective
Patrice Maciel, hors-course, a finalement touché les prémices du courant sud-équatorial. Aidé de son cerf-volant, le rameur devrait décrocher dans les prochains jours des records de vitesse pour cette édition. « Je suis engagé sur le bon rail, se réjouit le skipper de Marine et loisirs. Je préfère ne pas crier victoire trop vite. Ça ne m’a jamais vraiment souri depuis le départ. Mais cette fois encore, j’ai envie d’y croire. Si j’arrive à faire des journées à plus de 100 miles, je pourrais même être là dans une semaine. Mais là, ça relève du fantasme. On ne sait jamais… »

Après l’arrivée de Catherine Barroy dans la nuit de vendredi à samedi, neuf skippers se trouvent désormais sur le plan d’eau, dont sept encore en course. Après être resté une journée au mouillage au large de Cayenne, Olivier Bernard s’est lancé ce matin à l’assaut de la septième place et devrait couper la ligne d’arrivée dans la soirée. Philippe Malapert, également au mouillage hier, a préféré attendre que les vents se lèvent plus franchement avant de lever l’ancre, en fin de matinée, pour être sûr de ne pas rater la ligne. Derrière eux, Rémy Landier, à moins de quatre jours de navigation de l’arrivée, aura été le seul Nordiste du deuxième peloton à tirer son épingle du jeu. Olivier Montiel et Patrice Charlet, repoussés tous deux d’une centaine de miles par la boucle de courant formée au large du delta de l’Amazone, seront maintenant contraint de rejoindre la route sud pour aborder les côtes guyanaises. Didier Torre, Sudiste de la première heure, leur ouvre la voie, profitant du courant des Guyanes pour avancer à rapidement vers la ligne. A cette vitesse, le Bigouden pourrait bien doubler Rémy Landier dans les deniers miles, et décrocher ainsi la neuvième place.

Tant pis pour le chiffre porte-bonheur
Philippe Malapert a relevé son ancre en fin de matinée. Le Vendéen laisse Olivier Bernard partir devant et lui montrer la route, quitte à ne couper la ligne qu’après lui. « Pour moi, le but a toujours été de traverser, se défend le skipper de Paulimber. J’aurais bien aimé finir septième, parce que c’est mon chiffre porte-bonheur. Mais bon, rien de bien sérieux. Je suis très content que Catherine Barroy ait coupé la ligne avant moi. Elle le mérite vraiment. Et je serai très content qu’Olivier Bernard finisse septième. Une huitième place me conviendra. Je n’imaginais pas faire aussi bien ! »

Pas de regret pour Didier Torre
Lancé à plus de quatre nœuds sur le tapis roulant du courant des Guyanes, Didier Torre se réconcilie peu à peu avec sa traversée. Après plus de cinquante jours passés à lutter contre les caprices du front intertropical, le Bigouden savoure depuis deux semaines le fruit de ses efforts. « Je pourrais presque me laisser glisser, constate le skipper de Tocade. C’est une autre traversée. Et il vaut mieux que ça m’arrive maintenant, plutôt que l’inverse. Au moins, je resterai sur une bonne impression ! Mais même pour le début, je n’ai pas de regret. J’ai pris une option risquée. J’ai perdu. Il faut toujours envisager cette possibilité quand on joue… »

Au nord, inutile d’insister
Olivier Montiel, douzième, voit la situation s’améliorer un peu autour de lui. Le rameur est sorti du courant qui l’entraînait vers l’est, à reculons, depuis quelques jours, et se trouve maintenant à la croisée des routes nord et sud. « J’ai essayé de passer au nord et ça n’a pas marché, concède le skipper de Grain de poivre. Inutile d’insister. Je vais tenter par le sud. C’est assez dur pour le moral de reculer après tant de jours de mer. Mais c’est comme ça. Il faut faire avec. Je finirai bien par arriver… »

La Rebelle remorquée vers le bon rail
Patrice Charlet, hors course après avoir déployé son cerf-volant quelques jours plus tôt, est tracté depuis hier après-midi par le Beru, l’un des deux bateaux-assistance de la course. « Les skippers ont accepté de me remorquer pour que je puisse sortir du contre-courant qui me faisait reculer, explique le skipper de la Rebelle. Ils n’étaient pas obligés de le faire, et je les en remercie vraiment. Eddy et Vianney [les skippers du Beru] m’ont aussi donné du Nutella, du saucisson et de quoi tenir jusqu’aux îles du Salut. C’est la grande vie. Avec l’aide du Beru, je devrais rejoindre Olivier Montiel dans quelques jours. Lui est toujours en course, mais on pourra quand même faire route ensemble ! »

Lilo fait le yoyo au sud
Matthieu Martin, treizième au classement, lutte pour rester sur le bon rail. Régulièrement, le rameur est obligé de corriger son cap, de rattraper les miles perdus au nord. « Je fais le yoyo, soupire le Basque. Dès que j’arrête de ramer, le vent m’emmène au nord. J’ai encore ramé toute la nuit pour revenir au sud. Et c’est comme ça depuis plusieurs jours. C’est un peu un légende ce fameux tapis roulant censé nous emmener droit vers l’arrivée… Mais j’avance. C’est déjà une bonne chose. Au nord, Olivier [Montiel] et Patrice [Charlet] en bavent bien plus que moi ! »

Trois jours après l’arrivée d’Antonio de la Rosa, les neuf skippers encore en lice n’ont plus que onze jours pour espérer finir classés. Cinq skippers ont déjà coupé la ligne. Catherine Barroy devrait couper la ligne en 6ème position dans la matinée de vendredi. Avec une journée de retard, Philippe Malapert et Olivier Bernard suivent la même route que la Malouine, entraînés vers les îles du Salut par le courant des Guyanes. Le trio de Nordistes composé de Rémy Landier, Olivier Montiel et Patrice Charlet se trouve lui bloqué à la lisière du courant des Guyanes, sans vent suffisant pour contrer l’effet de dérive. Didier Torre, sur la route sud, profite depuis maintenant plus d’une semaine du même courant pour rattraper le retard accumulé pendant son interminable traversée de la zone intertropicale de convergence. Le Bigouden se classe 12ème, après avoir doublé Matthieu Martin deux jours plus tôt. Dernier au classement général, Gérard Marie s’est engagé sur la route nord, à la suite de Rémy Landier, Olivier Montiel et Patrice Charlet. Patrice Maciel, désormais hors course, utilise son cerf-volant pour remonter le courant, en direction de la route sud.

Journée coloriage sur Grain de poivre
Immobilisé dans une zone de vents faibles, entraîné par un contre-courant vers l’est, à reculons, Olivier Montiel, 10ème, voit sa date d’arrivée repoussée chaque jour. L’Ardéchois se prépare aujourd’hui à passer noël en mer. Et commence à désespérer d’arriver avant la saint-Sylvestre. « Impossible d’avancer, enrage le skipper de Grain de poivre. Alors au lieu de m’énerver sur mes avirons, je reste dans ma cabine. Je tâche de m’occuper. Pour noël, journée coloriage. Je n’ai même plus de quoi me préparer un repas digne de ce nom. Tant pis. Je me contenterai d’un dîner lyophilisé. »

Un noël pour toute une vie
Gérard Marie, 14ème et dernier au classement depuis l’abandon de Patrice Maciel, passera quant à lui noël avec les images de ses proches restés à terre, à faire défiler le film de ses souvenirs. « C’est un peu égoïste comme manière de passer noël, concède le skipper de Cocta. C’est de toute façon égoïste une traversée en solitaire. Mais je pense que je garderai toute ma vie le souvenir de ces fêtes de fin d’année. Chaque année au coin du feu, quand on me verra partir, les yeux dans la vague, ce sera facile de deviner où je serai. Je serai sur l’océan, seul sur ma coque de noix, comme aujourd’hui, à penser à vous. »

Arrivée d’Harry Culas ce soir
Harry Culas, hors course, devrait être le prochain skipper à toucher terre. Malgré l’aide de la voile que lui a apporté le Beru, l’un des bateaux-assistance de la course, le skipper ne parvient pas à contrer l’effet de dérive du courant des Guyanes. Sans aide extérieure, Cariacouboto III serait passé dans la journée très au large de la ligne d’arrivée. Un bateau est allé chercher Harry Culas pour le remorquer jusqu’à Kourou. Le convoi devrait accoster au centre loisir Pariacabo dans la soirée.

Parrainez en enfant remorqué vers Cayenne
Le bateau d’Olivier Ducap, à la dérive depuis le rapatriement du skipper par hélicoptère, a été remorqué ce matin vers Cayenne. L’Aurora-Consurgens avait quitté le port de Dégrad-des-cannes, à Cayenne, à deux heures du matin la veille. Le temps de faire route jusqu’au Cap Orange, au Brésil, et de ramener le bateau à terre. Le bateau se trouve dans le même état qu’avant son abandon par Olivier Ducap et toute l’électronique se trouve encore à bord. Le convoi devrait accoster au port de Dégrad-des-cannes aux alentours de 15h.

Seulement deux jours après la victoire d’Antonio de la Rosa, cinq skippers ont déjà franchi la ligne d’arrivée. Dans la nuit suivant l’arrivée du vainqueur, Laurent Etheimer est tranquillement monté sur la deuxième marche du podium. Le lendemain aux alentours de midi, Jean-Pierre Lasalarié arrachait la troisième place dans les derniers miles, au sprint contre Richard Perret, déclaré quatrième à peine cinq minutes plus tard. Seulement une heure plus tard, Salomé Castillo franchissait à son tour la ligne d’arrivée, cinquième au classement général. Les quatre skippers ont été remorqué ensemble jusqu’à la pointe des Roches, à Kourou, à la rencontre du public, venu nombreux pour les accueillir. Le prochain skipper à toucher les côtes guyanaises devrait être Harry Culas, hors course après avoir déployé son cerf-volant la semaine dernière. Catherine Barroy paraît à l’heure actuelle la mieux placée pour prétendre à la sixième place du classement.
 
La course est terminée mais l’aventure continue

Hier dans la journée, Patrice Maciel a déployé son cerf-volant de secours, ce qui, selon le règlement de course, entraîne l’abandon du skipper. Toujours conformément au règlement, la ligne d’arrivée fermera 14 jours après l’arrivée du premier concurrent, soit dans maintenant 12 jours, après l’arrivée d’Antonio de la Rosa dimanche dernier. Au vu de la distance qu’il lui reste encore à parcourir, pour Patrice Maciel, les chances de passer la ligne avant la fermeture sont désormais proches de zéro. En accord avec ses routeurs, le rameur a donc pris la décision de s’aider de son cerf-volant pour traverser les zones de contre-courant dans lesquelles il est englué depuis plusieurs semaines.
« Pour moi, la course est terminée, déplore Patrice Maciel. Mais l’aventure continue. La gestion du cerf-volant est un travail à temps plein. Pour mes routeurs et le reste de mon équipe, le travail est loin d’être terminé. Il faut encore ramener le bateau en Guyane ! »

Les recettes de noël du capitaine Bernard

Olivier Bernard, actuellement 7ème, prévoit de couper la ligne d’arrivée samedi dans la journée. Le skipper s’est déjà résigné à passer noël en mer. Contre mauvaise fortune bon cœur, le rameur élabore des recettes de circonstances avec les moyens du bord. « Pour faire une bûche pâtissière dans un bateau de 8 mètres, explique Olivier Bernard, on prend une crêpe, qu’on roule après l’avoir badigeonné de chocolat fondu. Puis on fait fondre un Mars, avec lequel on enrobe le rouleau. Et on laisse durcir. Le tour est joué ! »

Les portes du nord se referment

Patrice Charlet, 11ème, se prépare lui aussi à passer noël en mer. Depuis quelques jours, le rameur, engagé sur la route nord, se trouve bloqué dans un contre-courant, sans vent suffisant pour le traverser. « Devant moi, il semblerait que Rémy [Landier] ait réussi à passer, se réjouit le skipper. Mais je me trouve légèrement plus à l’est. Il semblerait que les portes ne s’ouvrent pas jusque-là. J’ai carrément reculé pendant la journée d’hier. »

Un peu de baume au cœur

Dernier au classement depuis l’abandon de Patrice Maciel, Matthieu Martin se heurte lui aussi à un contre-courant qui l’oblige à ramer sans relâche. De l’autre côté se trouve le tapis roulant qui termine la route sud, et sur lequel se trouvent déjà Catherine Barroy et Olivier Bernard. « C’est très dur depuis quelques jours, avoue le skipper de Lilo. Je dors très peu. Je rame tout le temps. Je prends peu de temps pour contempler et rêver. Du coup le moral est en baisse. J’ai hâte de manger le petit dîner de noël que je me suis gardé… Ça devrait me mettre un peu de baume au cœur ! Et si je pouvais toucher en même temps le tapis roulant, je redeviendrai définitivement le bienheureux que j’ai toujours été… » 

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