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04 Janvier 2015
Comme le précise le règlement de course, aujourd’hui à 12:30, heure de Guyane, tout juste quatorze jours après l’arrivée d’Antonio de la Rosa, la ligne d’arrivée officielle fermait ses portes. Les trois skippers qui se trouvent encore sur le plan d’eau n’ont désormais plus la possibilité de finir classés. Mais pour Matthieu Martin, Gérard Marie et Patrice Maciel, la traversée se poursuit. L’aventure continue. Matthieu Martin devrait arriver au large de Kourou dans la nuit. Patrice Maciel et Gérard Marie, dans un peu moins d’une semaine.
Lilo en bonne compagnie
Depuis ce matin, Matthieu Martin ne chemine plus seul sur l’océan. La famille du skipper l’a rejoint sur un voilier de l’école maritime de Guyane et fait route à ses côtés vers les îles du Salut. Mais le Basque n’oublie pas pour autant de rester concentré jusqu’à l’arrivée. « Même si la ligne est fermée, je n’ai pas l’intention de la rater, annonce le skipper de Lilo. Il me reste encore plusieurs dizaines de miles à parcourir. Ce n’est pas le moment de faiblir ou de se disperser. »
Derniers instants d’éternité
Patrice Maciel, à un peu moins de cinq jours des îles du Salut, vit avec nostalgie ses derniers instants sur Marine et Loisirs. Ce matin, le skipper a reçu la visite d’un petit oiseau blanc, qui s’est posé un moment sur son doigt, avant de repartir vers le large. « C’était comme un adieu de l’océan, sourit Patrice Maciel. L’oiseau a tourné un moment autour du bateau, sans réussir à se poser, puis il est venu presque au-dessus de moi. J’ai tendu mon doigt et l’oiseau s’est posé dessus. Je ne saurais même pas dire combien de temps ça a duré. Le temps s’était comme arrêté… »
Loin des bruits de la terre
Gérard Marie, le plus éloigné sur le plan d’eau, avec près d’un jour de retard sur Patrice Maciel, est passé sans trop d’encombre à travers les contre-courants qui avaient poussé Olivier Montiel et Patrice Charlet à abandonner la course une semaine plus tôt. Le skipper de Cocta se trouve sur le bon cap pour aborder sereinement le courant des Guyanes, sans le sillage de Laurent Etheimer, Jean-Pierre Lasalarié ou Salomé Castillo, ses lointains prédécesseurs.
En attendant l’arrivée, le rameur, profite d’être encore loin des bruits de la terre. « Je sais qu’à terre ça n’aura pas beaucoup changé quand je rentrerai, s’amuse Gérard Marie. On m’a proposé de me faire une synthèse de l’actualité avant que j’arrive. J’ai préféré décliner. Ici, on en n’a pas besoin. Chaque matin, le soleil se lève. Chaque soir, le soleil se couche. Tout va bien, merci ! »
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