Brèves de pont

Les positions étonnantes des rameurs sur la carte ces derniers jours inquiètent nombre d’observateurs. Les étraves pointent dans tous les sens et trahissent la présence de forces qui obligent les skippers à se dévier de leur cap. En reprenant les cartes Mercator de la fin du mois d’octobre sur la même zone, on constate que le phénomène était déjà présent au moment du départ. Depuis, les courants ont évolué mais l’ensemble du système conserve globalement le même fonctionnement avec toutefois un net renforcement depuis début décembre. Jusqu’alors, la boucle laissait ouverts quelques passages avec des courants moins forts, mais au fil des jours, le mouvement circulaire s’est refermé précisément au moment où nos marins pointaient leur étrave. Les éléments se seraient-ils ligués cette année contre les rameurs de Rames Guyane ? Pierre Verdu partage le stress qui règne parmi les routeurs et n’en finit plus de refaire ses calculs et ses prévisions au prix d’interminables nuits blanches. A quelques 300 milles de l’arrivée, il est encore très difficile de prévoir une date d’arrivée précise.  Et pourtant, nous n’avons jamais autant disposé d’outils fiables et performants, ni même d’un tableau aussi bien renseigné. Même si nous avons encore un peu de mal à nous y résoudre, il nous faut bien admettre cette année que la Nature reste la plus forte. Nous n’avons pas d’autres choix que de composer avec ses humeurs souvent heureuses, quelques fois contraignantes.

Rémy Landier qui passe de waypoint en waypoint avec la précision d’un métronome le sait bien, lui le montagnard qui fut à de maintes reprises confronté sur les cimes à des conditions difficiles voire périlleuses. Son moral oscille comme la houle par mer forte avec des creux et des bosses parfois prononcées. Lorsque son bateau glisse, il exulte mais lorsque des vagues croisées se mettent à nouveau à le chahuter, il rage de ne plus pouvoir ramer et de se voir immobilisé. Dans son sillage, Patrice (Mac Coy) et Olivier Montiel suivent le même cap en conservant des écarts réguliers, espérant atteindre à leur tour le courant traversier en milieu de semaine prochaine. Ils nourrissent secrètement l’espoir d’un affaiblissement de celui-ci avant leur arrivée.

Plus au Sud, Olivier Bernard conserve un moral à toutes épreuves. Grâce à un ingénieux système de récupération d’eau de pluie à l’aide de son ancre flottante, il a soutiré aux pluies généreuses de la ZIC plusieurs litres d’eau douce en s’épargnant ainsi de fastidieuses heures à manipuler manuellement son dessalinisateur. Il propose même à Olivier Ducap un peu de nourriture si celui-ci venait à en manquer. Pas sûr toutefois que l’intéressé soit disposé à attendre son ami alors qu’il n’a jamais été si près de toucher enfin le courant sud-équatorial. Non loin de là, Catherine Barroy qui navigue presque à vue de Philippe Malapert, aspire elle aussi à reprendre au plus vite le chemin de la Guyane. Pour l’heure, elle soigne ses mains en vue de la dernière ligne droite vers la ligne d’arrivée qu’elle espère franchir d’ici une dizaine de jours.

Le 4 décembre dernier, les organisateurs de Rames Guyane 2014 proposaient aux partenaires une vacation (point par téléphone satellite) avec un ou plusieurs skippers de leur choix.
François Ringuet, Maire de Kourou, était présent, accompagné d'Annick André, élue déléguée à la Jeunesse et aux Sports.
Ils ont pu joindre les trois skippers kourouciens : Salomé Castillo, Olivier Ducap et Patrice Maciel, respectivement 3è, 7è et 15è actuellement.
© Ville de Kourou / Disponible en HD

L’Analyse de la course par Mathieu Morverand

C’est désormais ancré dans tous les esprits, les premiers rameurs n’arriveront pas avant le 15 décembre comme nous l’espérions tous il y a encore quelques jours. Les prévisions les plus optimistes laissent désormais entrevoir un créneau entre le 20 et le 22 décembre et un étalement des arrivées jusqu’au 10 janvier environ. Repoussés au départ, ballottés au milieu de l’océan et maintenant malmenés si près de l’arrivée, cette traversée n’aura décidément rien épargné aux rameurs. Certes, l’aventure n’en est que plus belle, mais on se demande malgré tout où ces femmes et ces hommes parviennent à puiser la volonté et la force morale pour tenir coûte que coûte face à cette adversité permanente. Salomé nous parle alors de « cœur et de courage », le cœur et l’affection de tous qui la soutiennent et dont les encouragements l’aident à trouver l’énergie et le courage de continuer. Ces dernières 48 heures auront été pour elle et ses deux complices Jean-Pierre Lasalarié et Harry Culas, particulièrement éprouvantes. Voir son bateau emporté contre son gré vers le Brésil sans ne rien pouvoir y opposer provoque un profond sentiment de frustration et une rage incommensurable. Mais ces trois-là savent heureusement très bien ce qui se passe. Avec leur sensibilité à fleur de peau, ils décryptent mieux que quiconque la situation qu’ils subissent actuellement et espèrent sortir très bientôt des griffes de ce courant traversier pour enfin attraper le courant Sud-équatorial qui lui succède au Sud.

Laurent Etheimer dispose lui-aussi de la même lecture objective et rationnelle. Il relativise sa première place au classement du jour et reste conscient que le franchissement de ce courant constitue un passage obligé. L’obstacle barre toute la route et il n’y pas d’autre chemin pour rejoindre la Guyane. Ramant sans relâche des heures durant, il a conservé son cap à l’Ouest le plus longtemps possible afin de repousser l’échéance et de trouver le meilleur passage. Mais il semble ce soir que son étrave ait mordu ce courant et qu’il ait amorcé à son tour la descente vers le sud, dans le sillage du trio de tête qui l’y a précédé. Antonio de la Rosa et Richard Perret le suivront très probablement dans cette singularité, tout comme Rémy Landier, Patrice (Mac Coy) et Olivier Montiel. dans quelques jours sous réserve que de nouvelles surprises ne viennent pas élever d’un nouveau niveau le degré de complexité de ce passage.

Partisan de la route du Sud, Philippe Malapert peine à trouver les meilleurs réglages de son bateau au milieu de cette zone brassée par un capharnaüm de courants antagonistes. Lui qui parvenait jusqu’alors à optimiser sa navigation pour économiser son temps passé aux avirons se voit maintenant contraint de se mettre à ramer de manière plus assidue afin de garder son cap vers l’ouest et espérer toucher les courants favorables. Depuis trois jours, Gérard Marie est lui aux prises avec des courants peu enclins à le laisser filer vers la Guyane. Après avoir opté dans un premier temps pour l’option Sud, on lui conseille à présent de reprendre la route du Nord. Avec philosophie, il plaint le calvaire des routeurs confrontés à des décisions difficiles à prendre dans cette configuration. Il ne croit pas si bien dire. Encourager un rameur à choisir une stratégie plutôt qu’une autre n’est pas sans conséquence, surtout lorsque celle-ci s’avère infructueuse. Pas un routeur ne peut s’enorgueillir de n’avoir pas vécu cette crainte au point d’en avoir le sommeil difficile et de redouter la découverte de la carte des positions chaque matin. Dans une situation qui affecterait sensiblement le moral du plus grand nombre, Gérard parvient lui à ironiser en espérant arriver avant le Carnaval de Guyane qui débute le 10 janvier prochain. Il a d’ores et déjà procédé au rationnement de ses stocks de vivres dans la perspective d’une arrivée aux alentours du 12 janvier. Sa force morale et sa ténacité forcent et respect et mériteraient vraiment que les éléments se mettent enfin à le porter de manière franche et généreuse vers la Guyane.

A force de scruter les cartes de courants et leurs effets sur la route des rameurs, certains observateurs commençaient à douter de cette influence des courants en pensant que celle-ci restait modérée et que les vents pouvaient en toutes circonstances les compenser.Mais les rameurs n’ont en fait été observés jusqu’alors qu’au travers de courants faibles ou moyens (blancs et bleus sur l’échelle d’intensité Mercator). Ce qui vient de se passer à l’avant de la flottille nous a rappelé en un instant le souvenir des précédentes  éditions lorsque que les rameurs se mirent à entrer dans ces zones fortement brassées. Ce contact eut lieu précisément à 23 h (heure française) la nuit dernière pour Jean Pierre Lasalarié, Harry Culas et Salomé Castillo qui furent littéralement aspirés par ce fameux courant traversier redouté depuis quelques jours et dont l’intensité (jaune) semble bien plus forte que celle des courants rencontrés jusqu’alors. A la lecture de la carte du jour, le doute n’est plus permis, l’impact de ces courants dont la vitesse peut dépasser 1 nœud voire bien plus ont donc un impact réel et considérable sur ce genre de bateau. Le contexte actuel alimenté par une rare complexité laisse ouvertes toutes les hypothèses au point qu’il reste difficile aujourd’hui encore de se prononcer sur la pertinence d’une option plutôt que d'une autre

L’objectif des trois rameurs de tête est de s’échapper au plus vite par le Sud de ce courant traversier pour basculer ensuite dans le courant sud équatorial dont les eaux tempérées conduisent tout droit vers la Guyane et les îles du Salut. Lors des précédentes éditions, on pouvait relever au cœur de ce courant des vitesses de 4 nœuds ou plus. Le danger de la manœuvre réside dans le risque d’être embarqué trop vers l’Est dans le cœur du mouvement circulaire. Un peu plus au Nord, Richard Perret qui n’a pas encore obliqué vers le sud parvient à conserver la route de l’orthodromie mais relève des conditions de plus en plus « bizarres », lui signifiant que quelque chose est en train de se passer sous sa coque. Il ne devrait plus tarder avec Laurent et Antonio à atteindre à leur tour le point de contact.

De son côté, Olivier Ducap paraît retrouver des conditions un peu plus favorables après avoir été malmené dans le cœur du maelström. Il pourrait rapidement lui aussi toucher les faveurs du courant sud-équatorial et inquiéter à nouveau le trio de tête. Un peu plus à l’Est, les deux courageux sudistes ont été confrontés à des vents de Sud-Est qui ont compliqué leur quête de l’Ouest. Patrice M. entraîné dans le Nord-Ouest commence à s’interroger sur ses chances de pouvoir appliquer la stratégie mise en place depuis plusieurs semaines. Didier, qui a réussi à maintenir son cap sans trop remonter vers le Nord, reconnaît que cette course malmène chaque jour le moral des rameurs. Lui qui pensait trouver de meilleures conditions au Sud rencontre en fait des obstacles de plus en plus difficiles au fil de sa progression.

Avec des pointes à plus de 3 nœuds, Rémy Landier se plait à nous révéler qu’il « a pris son pied » aujourd’hui sur une mer belle et sous des vents réguliers. Tout près de lui, Patrice Charlet se montre indécis sur le choix de la route à adopter : Doit il s’engager sur le sillage de Catherine Barroy et Philippe Malapert ou suivre la route du nord ? Matthieu Martin a lui viré de bord et semble reprendre un cap à l’Ouest, renonçant ainsi à la route du Sud. Confronté à un courant portant vers le Nord, Olivier Montiel a subi ces dernières 24 h une mer forte et croisée. Gérard Marie quant à lui se situe à l’extrémité d’une zone de courants défavorables dont il pourrait s’échapper par le Nord.

Sur les photos qui nous parviennent du Large de plus en plus nombreuses, on distingue un point commun : les premières tâches de rouille qui apparaissent et les couleurs des bateaux moins vives qu’au départ, comme les marques indélébiles du temps passé en mer. Pour celui qui ne découvrirait que maintenant le périple de nos rameurs sans mesurer l’impact de ces sept semaines déjà passées en mer, ces traces sont malgré tout le signe d’une aventure éprouvante tant pour le matériel que pour les femmes et les hommes qui la vivent. Ces flash visuels venus de l’océan trahissent le visage martelé et le profil amaigri de ceux que l’on va retrouver sur la ligne. A la mesure de cette longue immersion au plus profond d’eux-mêmes, confrontés à des sentiments jusqu’alors jamais explorés, il leur faudra du temps pour revenir au Monde et reconstruire leurs repères de terriens. Tous ceux qui vont les accueillir doivent s’y préparer, le mal de terre est proportionnel à la durée du voyage en mer.

Pierre Verdu qui nous envoie quotidiennement les relevés de distances ainsi que les estimations d’arrivée analyse la situation en permanence en ne s’octroyant que très peu de répit. Vivant ainsi au plus près de la réalité des rameurs, il s’inquiète de ce qui se passe autour du maelström non seulement pour ceux qui ont choisi de le contourner par le sud, mais aussi pour l’équipe du nord qui a rencontré des conditions difficiles ces dernières heures. Malgré les jours qui passent, personne n’est encore parvenu pour l’instant à franchir cette zone tourmentée malgré tous les efforts et stratégies déployés pour y parvenir. Une zone orageuse a balayé la zone d’est en ouest avec son cortège de précipitations et de vents du sud furtifs mais soutenus, obligeant plusieurs skippers à s’abriter par sécurité à l’intérieur de leur habitacle. Catherine Barroy, accompagnée par Philippe Malapert, progresse dans le sud mais à petite vitesse malgré une grande débauche d’énergie aux avirons. La route lui semble longue et compliquée même si elle n’a aucune inquiétude quant à son autonomie en vivres. Non loin d’elle, Olivier Bernard se montre perplexe après avoir reculé plusieurs heures vers le nord-est sans que rien, ni la houle, ni le vent ne puissent l’expliquer. Très étonnant en effet de constater une telle dérive alors que ni les vents, ni les courants visibles sur les cartes ne présentent un flux allant dans ce sens à cette position. Des micro phénomènes sont-ils possibles ? Malgré toutes les analyses, les ressources de l’océan pour nous surprendre encore et toujours restent résolument insondables.

Au nord, Harry Culas a repris dans la nuit la tête de la course à Jean-Pierre Lasalarié. Moins de 5 milles les séparent. Salomé Castillo et Laurent Etheimer sont juste là derrière en embuscade, presque à portée de voix. Il ne serait pas étonnant de voir ces trois-là franchir demain ensemble la zone de courants traversiers et foncer aussitôt après vers le courant sud-équatorial. Il n’auront plus alors qu’à viser la ligne en naviguant bord à bord sur un long sprint. Une nouvelle course commence aux portes de la Guyane. A l’arrière, la flottille s’est regroupée, Olivier Montiel a de nouveau subi une onde de la zone intertropicale de convergence (ZIC) avec des vents établis au sud cet après-midi, suivis de périodes de calme plat presque inquiétant. Rémy Landier vise avec la précision d’un métronome le way-point (objectif en position géographique) qui lui est communiqué. L’option Nord lui paraît la plus propice à l’inverse de Matthieu Martin qui lui est parti pour l’option Sud. Fidèle à sa force tranquille et à son étonnante sérénité depuis le départ, il continue de savourer chaque instant de cette expérience extraordinaire et fascinante malgré toutes les difficultés rencontrées. Il pense toucher terre dans deux semaines, c’est encore long et pourtant cela lui paraît si bref. Que peuvent en effet représenter 15 jours dans le cours de l’existence ?

l'Analyse de la course par Mathieu Morverand

Moins de 400 milles (740 km) séparent maintenant Jean-Pierre Lasalarié de la ligne d’arrivée. Talonné par ses poursuivants qui se rapprochent inéluctablement, Jean-Pierre qui a mené remarquablement la course jusque-là connaît ces dernières heures un moment de vague à l’âme. Aux avant-postes,  il sait que c’est à lui que revient le mauvais rôle d’expérimenter les passages à travers cette zone de courants tourmentée. Lorsqu’il réussit, tout le monde le suit mais lorsqu’il s’égare dans une mauvaise passe, ses poursuivants le savent et contournent l’obstacle en connaissance en évitant ainsi de s’y confronter eux-mêmes. C’est la dure loi de la course qui pourrait vivre son apogée à proximité immédiate de la Guyane, élevant encore d’un niveau le suspense haletant qui règne désormais sur l’événement. Laurent Etheimer , qui n’est plus qu’à 50 milles de Jean-Pierre commence même à imaginer une arrivée groupée, ce qui selon lui récompenserait de fort belle manière ce petit groupe qui a navigué quasiment bord à bord pendant l’essentiel de la traversée. A l’image de Salomé Castillo, qui occupe la 3ème place sans faillir avec un moral remarquable, ces 5 rameurs en tête mènent actuellement une course difficile un peu plus vers l’ouest que prévu, s’adaptant en permanence aux évolutions des courants pour choisir la meilleure passe. Il leur tarde d’attraper les faveurs du courant sud-équatorial pour enfin distinguer dans quelques jours le profil des îles du Salut sur la ligne d’horizon.

La carte des positions du jour nous montre que cette tendance au regroupement est générale. Les rameurs un peu plus en arrière au Nord ont à leur tour profité de bonnes conditions et ont commencé à réduire l’écart. Gérard Marie a parcouru plus de 120 milles en trois jours et se plait à savourer le plaisir de la « vitesse ». Olivier Montiel lui s’étonne presque d’aller plus vite sans rien changer à ses habitudes, ce qui témoigne de l’impact que peuvent avoir les éléments sur ce type d’embarcation à la merci du moindre changement. Comme Remy Landier, Matthieu Martin, Catherine Barroy, Patrice Charlet et Philippe Malapert, ils espèrent que ces vents porteurs vont perdurer suffisamment longtemps pour les amener jusqu’en Guyane. Les deux sudistes poursuivent quant à eux leur folle remontée et se rapprochent également du reste de la flottille. Une arrivée groupée serait formidable mais les distances qui séparent encore les rameurs sont considérables et la route sans doute semée de nouvelles embûches.

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